Driving Dead Girl
Rupture
Autoproduction
Rupture, c’est le maître mot de ce 4e album des originairement Bruxellois Driving Dead Girl. Rupture car le line up du groupe est sans cesse mouvant et la formation actuelle comporte de nouvelles arrivées. Rupture car le style est lui aussi très loin du blues garage à la Black Keys ou Jon Spencer des albums précédents et grâce auquel les Driving Dead Girl ont eu l’occasion d’être embauchés pour des premières parties assez cool tout au long de leur presque vingt ans d’existence (Black Rebel Motorcycle Club, Therapy, Thee Oh Sees…). Avec notamment l’arrivée d’un claviériste, le groupe a pris un net virage cold wave : exit le rock garage fuzzy et c’est plutôt “hello darkness, my old friend” aujourd’hui. DDG délivre huit nouveaux titres au tempo robotique, au chant cryptique, aux guitares / basse full reverb et à la radicalité proche d’un Joy Division ou d’un Killing Joke période post-punk gothique. Under Influence donc, comme le souligne bien justement le dernier titre. Un album qui aurait clairement pu trouver sa place au début des années 80… Nostalgique.