The Brums
No Encore
Luik Music
Accrochez-vous, The Brums sort son nouvel album. Le quartette liégeois ne finit plus de bousculer les codes pour proposer une musique qui fait s’entrechoquer les genres. Rock, métal avant-gardiste, électro, jazz ? Allez savoir ! D’ailleurs, Alain Deval (drums, électro) et Clément Dechambre (sax, synth), deux des membres fondateurs de ce brass&drums band préfèrent parler de musique hypnotique, de transe ou de free, au sens spirituel. « On vient d’une génération qui ne veut pas choisir entre techno, drum & bass ou jazz. On a autant écouté Rage Against The Machine que Coltrane et toute la scène norvégienne, celle de Shining ou du label Rune Grammofon, nous a aussi beaucoup marquée. C’est d’ailleurs Marcus Lindgren de Jaga Jazzist qui a produit l’album. » Alors The Brums y va à fond. Après nous avoir embarqué dans une spirale infernale (Chantal), la frappe sèche de la batterie couplée aux effets électroniques saturés et aux saxes stridents et obsédants ne peuvent que libérer Croco et nous pousser à une danse incontrôlable. « On pense au live quand on écrit. D’ailleurs on enregistre comme on joue sur scène. » Et cette énergie se ressent autant sur l’intrigant Robert Darc ou l’explosif Bagarre. Le trombone d’Adrien Lambinet se métamorphose en Godzilla hurlant et la trompette d’Antoine Dawans se confond aux effets électro sous acide. Le groove irrépressible se heurte soudainement à un mur de sons, la musique reprend alors son souffle et repart de plus belle. Puissant ! Pourquoi No Encore ? « Pour en avoir plus, rendez-vous sur scène. »