Concerts, ciné, théâtre...
Un risque additionnel de moins de 1%
«Le risque additionnel de contamination lors de l’un des six événements-tests, par rapport à un groupe comparable n’y ayant pas participé, est inférieur à 1%. Autrement dit : les lieux et événements culturels n’ont pas été des vecteurs de contamination au Covid. Rien dans les données de cette étude ne permet de justifier les mesures drastiques imposées au secteur culturel dans la situation épidémique en vigueur au moment de l’étude», peut-on découvrir dans un communiqué de presse émanant du cabinet de la Ministre de la Culture, Bénédicte Linard.
6 événements-test ont ainsi permis d'extraire les données utiles à cette déclaration. 4500 personnes s'y étaient inscrites pour y participer en mai et en juin; une moitié servait de groupe contrôle tandis que l'autre moitié se rendait aux événements organisés.
«Ces conclusions étaient prévisible vu le peu de cas positifs détectés au départ des événements (Jour 0) mais ces résultats montrent très clairement que dans un contexte épidémique bien réel mais modéré, la participation à un spectacle n’est pas associée à une hausse mesurable de la contamination au Coronavirus», commente Thibault Helleputte, le CEO de DNAlytics, société partenaire scientifique ayant encadré ces tests.
On peut dès lors se poser la question de la nécessité d'imposer des tickets covid safe pour se rendre à certains événements estivaux (Esperanzah! version light ou encore Micro Festival), ce qui ressemble pour le moins à une mesure non égalitaire.
Et aussi espérer que ces analyses scientifiques permettront de laisser "ouverte" la vie culturelle en cas de reprise de l'épidémie et de nouvelles mesures.