Festivals & manifestations
ce qui est permis - ce qui ne l'est pas (encore)
Si tu es organisateur d'événement de masse, flamand et que ton festival a lieu après le 13 août, tu fais partie des happy few qui pourront recevoir leur public sans restriction: pas de masque, pas de distanciation, pas de jauge réduite MAIS présentation du fameux "passeport" ou d'un test négatif... En gros, tu es le Pukkelpop ou Tomorrowland.
Si tu es organisateur de masse (ou même d'événement de moindre envergure), wallon ou bruxellois et que ton festival a lieu avant le 13 août, tu as probablement annulé à l'heure qu'il est (ou reporté... selon les éléments de langage). Tu t'appelles Dour Festival, Les Ardentes ou encore Couleur Café. Et tu as toutes les bonnes raisons d'être mécontent devant ces "deux poids, deux mesures".
Ce mardi 11 mai, vous avez d'ailleurs été nombreux à envoyer vos communiqués de presse d'annulation suite aux annonces du Comité de concertation.
Pour essayer d'y voir un peu plus clair, voici ce qu'il est possible d'organiser dans les semaines à venir:
- à partir du 9 juin : réouverture des salles avec possibilité d'accueillir 200 personnes maximum pour un taux d'occupation maximal de 75% de la jauge normale. Tout le monde devra être assis, porter un masque et respecter les distances. A l'extérieur, même règles mais avec 400 personnes.
- à partir du 1er juillet: 2000 personnes en intérieur (80% de la salle max.) avec les règles susmentionnées et jusqu'à 2500 personnes en extérieur (debout autorisé mais avec masque et distanciation).
- à partir du 30 juillet: 3000 personnes en intérieur (100% de la capacité de la salle autorisé) avec masque et distanciation. 5000 personnes en extérieur.
- à partir du 13 août; les événements de masse seront autorisés en extérieur avec présentation d'une preuve de vaccination ou d'un texte PCR récent négatif.
Des décisions qui divisent. Tant au sein des organisateurs, dégoûtés, qu'au sein du gouvernement, Frank Vandenbroucke ne serait pas d'accord avec ces mesures... Ambiance.
Et dans la presse:
« La liberté ne vient-elle pas trop tôt ? » - De Morgen
« Les gouvernements promettent la liberté, mais prennent des risques considérables» - De Standaard
« Enfin libérés » - la DH
« L'été sera festif, si tout va bien » - Le Soir