Sauvez Esperanzah!
Le festival lance un appel à capital citoyen
Pour sauver leur festival, les organisateurs lancent un appel à capital citoyen. Vous pouvez donc désormais acheter des parts de la manifestation via une coopérative: ZAH!.
À la croisée des chemins, le festival Esperanzah!, comme bien d'autres événements, doit parer aux transformations et évolutions du secteur. De nombreux facteurs externes ont un impact important sur la viabilité de tous ces projets axés "culturels", que ce soit la météo, les pandémies, les cachets sans cesse plus élevés des artistes, les coûts de la main d'œuvre et de l'énergie, etc.
La volonté est de réussir à lever 300.000 euros, avec trois objectifs: retrouver de la trésorerie pour sauver le festival, créer un fonds d’urgence pour les cas de force majeure tels que les aléas météorologiques, réinventer le modèle du festival.
« Depuis août, nous travaillons sur plusieurs fronts simultanément: recherche de financements et d’aides complémentaires, redéfinition du modèle financier et de l’organisation globale de l’événement, contacts étroits avec certains partenaires et fournisseurs qui nous soutiennent plus que jamais », explique Jean-Yves Laffineur, directeur général d’Esperanzah!, dans un communiqué.
La coopérative Zah! vise à renforcer la gouvernance, éthique et la militance du projet en assurant une prise de pouvoir collective.
Deux types de parts sont ouvertes au public : la part B (1000€) et la part C (100€). La première est réservée aux personnes morales, les sous-traitants avec lesquelles Esperanzah! travaille au quotidien. La seconde est destinée aux personnes physiques ou morales sympathisant·es du projet (les festivalier·es).
Esperanzah! est sur le point de devenir ainsi le premier festival belge à appartenant à ses festivalier·ères. Car la participation des coopérateur·ices ne se limitera pas à un simple soutien financier, iels auront également la possibilité de voter des directions pour le festival.