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Fondé en 2007, le festival Jyva'Zik vient d'annoncer que la 17ème édition, qui se tiendra les 27 et 28 octobre sur le site du PAM Expo (Parc à Mitrailles), à Court-Saint-Etienne, serait aussi la dernière.

Imaginé tel un trait d'union entre les années folles et un futur qui chante, l'évenment est aujourd'hui confronté à d'insolubles problèmes financiers. En cinq ans, le festival a vu ses subsides et partenaires fondre comme neige au soleil... Encore subsidié à hauteur de 47.000 euros en 2018, le Jyva'Zik doit aujourd'hui "se contenter" de 28.000 euros d'allocations culturelles. Un montant insuffisant pour couvrir des charges qui s'amoncèlent, des cachets artistiques qui explosent et d'autres augmentations à mettre en lien direct avec les phénomènes inflationnistes.

L'équipe qui s'affaire à l'organisation du Jyva'Zik planche actuellement sur un nouveau modèle financier, en phase avec les convictions d'une manifestation qui s'est toujours montrée active sur les thèmes du développement durable ou de l'économie circulaire...

Le Jyva'Zik, dont l'organisation repose à 90 % sur du bénévolat, n'est donc plus en mesure de donner suite à ses ambitions artistiques et pluridisciplinaires. Mais avant de mettre la clé sous le paillasson, le festival entend servir une ultime édition d'anthologie avec concerts, shows burlesques, arts de la rue, jeux de rôle... Le tout dans une ambiance rétro, assez unique, voire inégalée en Belgique. De quoi nourrir de bons souvenirs, mais aussi quelques regrets...