Parmi les projets musicaux apparus durant le confinement, Fleur de Feu se distingue par sa démarche immersive et spirituelle. Le groupe imaginé par Dominique Van Cappellen-Waldock (Baby Fire, von Stroheim) revient en effet sur la perte d'une amie proche et l'interdiction d'assister à ses funérailles au pic d'une crise sanitaire ultra légiférée.
Parti de ce deuil impossible, Fleur de Feu célèbre aujourd'hui la mémoire de toutes les personnes décédées lors des différentes périodes de confinement. Entre veillée funéraire et cérémonie chamanique, la proposition musicale entretient ici des liens sacrés avec les vagues à l'âme portés par des artistes comme Shannon Wright ou Carla Bozulich. Accompagnée par la violoniste Cécile Gonay et les percussions du producteur et multi-instrumentiste Déhà (Wolvennest), Dominique Van Cappellen-Waldock s'appuie sur le clip de "Tout est vivant" pour explorer les tourments de l'âme et affirmer la beauté de l'existence. Un hommage poignant.