Alors qu'il devait se produire au Primavera Sound, au Dekmantel Festival ou, encore, au Dour Festival, le producteur bruxellois s'est vu contraint de rester chez lui. Plutôt que de tourner en rond, Lawrence Le Doux s'est enfermé dans son studio d'enregistrement pour composer une bande-son électronique, ultra planante et onirique.
Baptisée Oyster Ballads 1, cette performance sort aujourd'hui sur l'excellent label amstellodamois Kalahari Oyster Cult. "L’idée, c’est de promouvoir le versant méditatif des musiques électroniques", explique-t-il dans une interview accordée au magazine Larsen. L’autre caractéristique de cette sortie est une collaboration avec Sae Honda, une artiste japonaise qui utilise des déchets afin de créer des œuvres d’art. Pour concevoir le visuel de la pochette, l'artiste belge a suivi les recommandations de la plasticienne: il a collecté des bouts de plastique qui, comme par magie, se retrouvent maintenant sur la pochette d'un disque aux aspirations éco-responsables.
Premier extrait de cette production extrêmement apaisante, le morceau Anther s'apprécie à présent dans un clip réalisé par le vidéaste Max Kelan. Entre nature luxuriante et jungle urbaine, la musique de Lawrence Le Doux voyage sur des images syncopées, dédoublées, pas forcément cadrées. En confrontation permanente, verdure et béton armé construisent notre représentation du monde et de la réalité. Cela valait bien un clip !