Reconverti à l’humour, passé par le cinéma, James Deano n’a jamais oublié d’où il venait. Rappeur avant tout, l’artiste bruxellois peut se targuer de beaux exploits : un énorme EP ("Branleur de service", en 2003), une victoire en finale du concours DFDT (Musique à la française, à l’époque, en 2005), deux albums (2008 et 2011) et un paquet de morceaux profilés pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de rappeurs à l’humour décapant (d’ICO à JeanJass & Caballero).
Revenu dans l’actu à la faveur du confinement et d’un tube dépoussiéré par le public pour satisfaire les envies du moment ("Squatter les terrasses"), James Deano promet désormais un nouveau morceau toutes les deux semaines.
Envoyé en éclaireur, "Tant de Larmes" marque un retour aux sources et au bon kick d’antan, dans un style (du pur Deano) qui, selon toute logique, devrait aussi plaire aux fans d’Orelsan.